• Les champignons,
    l'autre patrimoine gastronomique cantalien

     

    Lancées en 2009 par l'Office Culturel du Pays Gentiane, les Journées Mycologiques de Haute Auvergne attirent d'année en année de plus en plus d'amateurs de champignons, de gastronomes et d'amoureux de la nature. En parallèle, une association vient de naître...

    Le Volcan du Cantal se caractérise par la richesse et la diversité des espèces de champignons. On peut effectivement rencontrer ces derniers dans des milieux très divers, de vallées glaciaires en plateaux d’altitude - les planèzes, et au sein de sapinières, hêtraies, pessières, pinèdes, prairies humides, pelouses, saulaies-aulnaies, ou encore à proximité de lacs et de sommets.

    Les Journées Mycologiques de Haute-Auvergne offrent, à chaque automne, une approche pédagogique, éducative et scientifique à un public local mais aussi national, et permettent d'établir un inventaire précis des espèces de champignons présents sur le territoire cantalien. Ce travail scientifique est réalisé par des experts qui apportent une caution sérieuse et fiable au travail de détermination effectué au cours de cette manifestation.

    Dans le Cantal, il n'existait à ce jour aucune association sur le thème du champignon. Forts de ce constat, les mycologues avertis et amateurs ont décidé de se regrouper afin de rassembler tous ceux qui souhaitent poursuivre ce travail d'inventaire et se joindre à l'organisation des Journées Mycologiques. L'Association Mycologique de Haute-Auvergne est née. Son siège est basé à Marchastel et son bureau se compose de Philippe Louasse, président; Anne Marie Andraud, secrétaire et Ghislaine Moreau, trésorière. Un bureau qui invite toutes les personnes intéressées par ce projet à se faire connaître !

    AB/CD (enpaysgentiane/Le Réveil cantalien)


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  • La mémoire des étameurs est sauve !

    Une dizaine d’étameurs retraités se réunissaient récemment à Saint-Amandin, à l’occasion de leur deuxième banquet annuel. Etaient présents Robert Vollet, infatigable défenseur de la mémoire des « estamaïres » du Nord Cantal; Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales du Cantal; Frédéric Bianchi, responsable de la phonothèque aux Archives départementales; Monsieur Conte, cinéaste ou encore Marc Privat, anthropologue.

    Robert Vollet, l'initiateur de ce rendez-vous, a tenu à saluer les participants : « C’est en toute amitié et sincérité que nous accueillons tous ceux qui ont œuvré et œuvrent à la conservation de notre patrimoine professionnel et à sa transmission aux générations qui nous suivrons, pour que l’on n’oublie pas ce que fut la vie des enfants des + Trois Pierres + (Lugarde, Marchastel, Saint Amandin et environs, ndlr) au cours des temps dans des conditions quelques fois très dures sur les chemins, et sur les places ». Il a également honoré l’excellent travail de Françoise Gondal pour son ouvrage sur Saint-Amandin et les métiers du voyage.

    Robert Vollet entretient d'excellentes relations avec Frédéric Bianchi avec lequel il a participé à de nombreux enregistrements de récits de vie d’étameurs. A ce jour, grâce à la participation de Marc Privat qui poursuit une démarche parallèle et complémentaire à celle des Archives départementales, les témoignages de plusieurs anciens étameurs ont été enregistrés : Albert Barbat, Etienne Floret, Gaston Siquier, Robert Gay, Albert Crouzy ou encore Louis Plantecoste. Des phonogrammes qui enrichissent le patrimoine commun et sont disponibles sur le site internet des Archives départementales du Cantal.

    Source : CD/Le Réveil cantalien

     

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    >"Métiers d'autrefois" : les étameurs du pays riomois


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  • Un week-end à la mémoire de l'auteur 

    « Cinquante ans après sa mort, l’œuvre de Georges Bataille occupe chez Gallimard douze gros volumes publiés de 1970 à 1988, et la bibliothèque de la Pléiade a accueilli, en 2004, ses romans et récits. Pourtant, l’écrivain s’est longtemps dérobé à toute célébration possible. Soit parce que la part autobiographique de son inspiration réclamait l’obscurité : sur son enfance déchirée, aux prises avec un père syphilitique, paralysé, aveugle, et une mère mélancolique, la lumière ne sera jamais faite entièrement. Soit en raison de la nature, violemment érotique, de certains de ses écrits, que Bataille, ancien élève de l’École des chartes et en poste à la Bibliothèque Nationale, ne pouvait publier en son nom...», écrivait récemment Jean-François Louette dans Le Figaro.

     

    La bibliothèque de Riom-ès-Montagnes consacre un week-end entier à l'auteur, qui a donné son nom au collège public de la ville. Le natif de Billom dans le Puy-de-Dôme passa régulièrement ses vacances chez ses grands parents à Riom-ès-Montagnes (actuel Office de tourisme) et y prépara son bac de philosophie par correspondance, au cours de la première Guerre mondiale. Conférences, projections, exposition, lectures, théâtre et randonnée permettront de mieux connaître Georges Bataille, alors que les interventions seront filmées par Olivier Meunier et Frédéric Bianchi des Archives Départementales du Cantal. Un programme original et surtout très alléchant que je vous recommande...

     

    Vendredi 9 novembre

    Fin d'après-midi. Projection du film de André S.Labarthe « Bataille à perte de vue ».

     

    Samedi 10 novembre

    9 h 30. Accueil et intervention de Guy Delteil, Maire et Conseiller Général de Riom-ès-Montagnes, mais aussi fils de Georges Delteil, ami d’enfance de Georges Bataille.

    10 h 15. Présentation par Olivier Meunier de son article « La part maudite du Cantal », à paraître (Cantal Patrimoine).

    10 h 45. « La pensée de Georges Bataille », intervention de Jean-François Louette, professeur à La Sorbonne et rédacteur de l’introduction au volume Romans et récits de La Pléiade.

    14 h. Lecture d’extraits de « Julie » de Georges Bataille où sont mentionnés des lieux géographiquement proches, par Jean-Jacques Bellet.

    15 h. Présentation du numéro premier des Cahiers Bataille par Jean-Sébastien Gallaire.

    15 h 30. Projection de l’interview de Georges Bataille par Pierre Dumayet

    16 h 15. Lecture de « Comme (Bataille) », montage d’extraits d’œuvres par Christian Limousin du collectif « Lire Bataille ».

    17 h. Lecture théâtralisée d’extraits par Elise Sémelin sur une mise en scène de Christophe Egrot de la Compagnie Fol a Pik.

    18 h 30. Visite de l’exposition présentant les lieux « batailliens » des environs de Riom-ès-montagnes à la Bibliothèque municipale.

     

    Dimanche 11 novembre

    Matin. Sur les pas de Georges Bataille : déplacement sur les lieux fréquentés par Georges Bataille et sa famille, dans les environs proches.

     

    Renseignements
    Bibliothèque municipale Riom-ès-Montagnes

    04 71 78 14 36
    ou biblioth.riom.mgnes@wanadoo.fr


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