• Les Troubadours des Gentianes :
    une palette d'animations

    Photo : Cathy Duflot Falgère

    Les Troubadours des Gentianes est une association stéphanoise qui participe pleinement à l'animation culturelle et musicale de la commune. Toute l'année, elle concocte aux habitants de nombreux rendez-vous qui concourent aux rencontres entre habitants et ainsi au renforcement du lien social. En mars, ce sont deux veillées chez l'habitant qui ont ouvert le programme de la saison. Le 21 juin, pour la Fête de la Musique, un karaoké - bal disco était organisé. Puis le 26 juillet, un barbecue musical. 

    Au cours du mois d'août, les Troubadours ont offert des aubades sur les places et dans les hameaux de Saint-Etienne-de-Chomeil . Neuvialle, Cheyrange, Le Perhus, Romeix, Clavières, Chavaillac, Ridoux, Bélier, Albagnac, Cachebeurre, Mont-de-Bélier, Le Mazou, Le Muratet, La Laubie, Vaysseredonde, Voussaire, Chassagne et enfin le bourg de Saint-Etienne ont ainsi profité de cette animation. L'association invitait les habitants à apprendre un petit couplet, histoire d'accompagner musiciens et chanteurs au cours de leur passage : "Aujourd'hui, il souffle un doux vent de folie, c'est bien mieux qu'hier, nous en sommes ravis. Un sourire, une fleur nous transforment la vie, Troubadours d'un jour, nous sommes vos amis !". Un message optimiste qui prouve encore une fois que les traditions ont leur place au XXIe siècle.

    Prochains rendez-vous : le 25 octobre, une "réveillée publique" et un bal trad' animé par de jeunes musiciens ; à la fin de l'automne et cet hiver, deux nouvelles veillées chez l'habitant ; le 13 décembre, un concert en l'église (aubade à la crèche, chorale, airs de Noël joués à la cabrette) ; et enfin, le 31 décembre, le très sympathique "Réveillon sorti du panier". 


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  • Plus de 800 burons comptabilisés dans le Cantal

     

    L'association pour la sauvegarde des burons du Cantal tenait son assemblée générale annuelle, au mois de juillet à la salle polyvalente de Cheylade. Son travail actuel vise à comptabiliser le nombre exact de burons cantaliens. Si le nombre exact de burons n'est pas encore communiquable, plusieurs chiffres relativement précis ont été avancés. 

    Le Cantal compterait ainsi 818 burons répartis sur 81 communes, Trizac faisant partie des communes en possédant le plus (environ 20). Sur ces 818 burons, 385 sont bien conservés, 148 sont menacés et 287 sont en ruines. Les 500 burons restant encore "debout" ont diverses utilisations : stockage du matériel et des aliments des animaux par les agriculteurs (100), tourisme : gîtes, restauration, musée (30), usage privé - 3 conservant leur activité traditionnelle de fabrication du fromage (30). 

    Bernard Montimart, propriétaire du buron du col de Légal et du buron de la Fumade Vieille, s'est longuement exprimé sur la question. "Il reste 300 burons qui attendent des volontaires pour réfléchir pourquoi pas à inventer des activités nouvelles. Certains tombent dans l'oubli faute d'accès mécanisable. Quant à la fabrication du fromage dans les burons, on pourra la perpétuer, dans les estives, si les conditions de travail sont favorables et si le fromage se vend cher".

    Concernant la réhabilitation de burons, Marcel Besombe (président de l'association) regrette "le manque d'argent public". Parmi les projets à venir, on notera l'érection d'un monument à la mémoire des buronniers du Cantal. L'association fera appel à un artiste de renom, mais d'ici là, elle doit récolter quelques 500 000 euros. Et fait appel à la générosité de tous les amoureux du patrimoine cantalien...

    Plus d'informations sur www.burons-du-cantal.fr


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