• Des habitants à l'affiche !

    Dans le cadre de la saison culturelle du Pays Gentiane, un projet d’art éphémère avec le collectif “Le Mouvement” verra le jour sur à Riom-ès-Montagnes et sur 12 autres communes du Pays Gentiane.

    Ce projet porté par Euroculture est mené en collaboration avec les différentes communes : Saint Etienne de Chomeil, Menet, Valette, Riom-ès-Montagnes, Apchon, Saint-Hippolyte, Collandres, Saint-Amandin, Condat, Lugarde, Saint-Bonnet-de-Condat, Montboudif et Chanterelle. Il consiste à prendre des photographies de personnes volontaires, à les imprimer en noir et blanc et en grandeur nature, puis à les coller sur des murs, le tout sous un parapluie coloré.

    Les habitants avaient déjà pu découvrir ce concept il y a deux ans en se baladant dans les rues de la cité Riomoise notamment. Une phase préparatoire a été nécessaire pour repérer les murs communaux ou privés, définir le thème, trouver les personnes volontaires, et définir le planning. Le projet se déroule ensuite en 2 temps forts : le shooting photo qui avait lieu samedi 29 mai avec les participants puis le découpage et le collage des personnages sur des murs, en présence des membres du collectif qui aura lieu à la fin du mois.

    Street art

    Ce temps sera aussi l’occasion d’un moment de rencontre et d’échange entre les artistes du collectif et les modèles photographiés. Riom-ès-Montagnes verra l’installation de plusieurs œuvres sur le thème de “la transmission des valeurs sportives”. Leur durée de vie est aléatoire, celle-ci dépendant principalement des conditions climatiques. La phase de prise des photos avec les habitants, et les écoles élémentaires de Valette, Menet et Lugarde se déroulait courant juin.

    “Le projet, répondant à une envie collective de mettre en avant une forme d’art inhabituelle en milieu rural, sera valorisé par la création d’un outil qui sera diffusé auprès des mairies, offices de tourisme et autres partenaires locaux. Il pointera les différents lieux où seront collées les réalisations, et permettra ainsi aux habitants comme aux touristes d’organiser de belles balades insolites à la découverte de cette méthode de « street-art”, art que l’on pensait réservé à l’espace urbain” explique l’association Euroculture en Pays Gentiane.

    Le Pays de Riom-ès-Montagnes, juin 2021


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  • Article tiré du Pays de Riom-ès-Montagnes, n° 573, vendredi 2 avril 2021.

    Mission : technicien rivière

    Riom-ès-Montagnes :

    Il est le visage de la préservation des milieux aquatiques à l’échelle du bassin-versant de la Rhue : Mathieu Le Pavoux, technicien rivière, recruté en avril 2020, afin de mettre en place la compétence “Gestion des Milieux Aquatiques et prévention des Inon dations” GEMAPI, devenue obliga toire pour les intercommunalités.

    “L’eau fait partie du patri moine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource uti lisable, dans le respect des équili bres naturels, sont d’intérêt général”, indique la loi sur l’eau et les milieux aquatiques. Aussi la compétence GE MAPI a pour objectif la gestion et la protection des cours d’eau et des zones humides. Le Territoire du bassin versant de la Rhue est im planté sur deux départements : le Cantal à 88 % et le Puy de Dôme à 12 %. Il comprend 34 communes,1000 km de cours d’eau allant de Besse et Saint Anastaise à Lavigerie, en passant par Le Claux, Riom-ès-Montagnes, Trémouille ou Vebret.

    Une entente intercommunale a été créée et regroupe la communauté de communes du Pays Gentiane, (majo ritaire de par sa surface et chef de file de cette entente), Hautes Terres Communauté, la communauté de communes Massif du Sancy et la communauté de communes Sumène Artense. Recruté par cette entente, Mathieu Le Pavoux est basé à la communauté de communes du Pays Gentiane. Il sillonne l’ensemble du territoire afin d’élaborer un diagnostic complet des cours d’eau, analysant la végétation des berges, l’état des cours d’eau, l’impact des activités humaines sur le milieu aquatique...

    Disponible pour toute question relative aux cours d’eau et zones humides, il tient un rôle de conseil et d’accompagnement. Âgé de 28 ans, et titulaire d’un BTS Ges tion des espaces naturels, il exerce le métier de technicien rivière depuis 8 ans, en Normandie puis dans le Doubs notamment sur la rivière de la Loue, proche de Besançon. Il a choisi le Cantal pour ses attaches fa miliales et ses paysages. C’est aussi un territoire idéal pour y exercer le parapente, la randonnée et l’apicul ture.

    Au quotidien, sa mission consiste à améliorer le fonctionne ment du milieu aquatique tout en pré servant les usages (agricoles,touristiques, loisirs, pêche ...) et les activités du territoire. Il est un acteur central consulté aussi bien par les collectivités, que les riverains, parti culiers, agriculteurs, forestiers, pê cheurs ... “Ma mission, explique-t-il, est de répondre à une problématique tout en préservant le milieu aqua tique, de trouver le juste équilibre entre utilisation de la rivière, par exemple pour abreuver des animaux et la préservation du cours d’eau.” “Je n’exerce pas de mission de contrôle ni de police ajoute Mathieu Le Pavoux, mais j’interviens pour trouver des compromis qui convien nent à tous quand il est question d’un cours d’eau.”

    Cette compétence reçoit le soutien de nombreux partenaires :Conseils Départementaux du Cantal et du Puy de Dôme, Agence de l’eau Adour Garonne, fédérations de pêche, AAPPMA, Parc Régional des Volcans d’Auvergne, l’État et Cham bres d’Agriculture pour ne citer que ces derniers, qui financent en grande partie les ouvrages nécessaires à la résolution des différentes probléma tiques identifiées sur les cours d’eau.

    Ce diagnostic de terrain qui s’étend sur 2020 et 2021 permet l’élaboration d’un Programme Plu riannuel de Gestion (PPG). Il pré-sente les problématiques de terrain et propose un programme d’actions et de travaux définis pour une bonne gestion des milieux aquatiques.


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  • "Les folies fermières" en tournage

    Le tournage du film "Les folies fermières" a débuté il y a quelques jours dans le Cantal et se poursuit jusqu'au 26 mai. Cette comédie retrace une histoire vraie, celle d'un éleveur de bovins et producteur de fromage - incarné par Alban Ivanov, qui, pour sauver sa ferme, crée un cabaret fermier. Le casting se compose donc d'Alban Ivanov mais aussi de Sabrina Ouazani, Michèle Bernier, Bérengère Krief ou encore Guy Marchand. Près de soixante personnes composent l'équipe du film (réalisateur, comédiens, techniciens...).

    Le réalisateur choisit Trizac

    Les spectateurs seront transportés à Trizac et en particulier dans la ferme de Christelle et Pierre Tournadre, une grange de 40 m de long, qui sert de décor principal au film. Le réalisateur, Jean-Pierre Améris, est tombé sous le charme des lieux. « C’est la première des fermes (que le repéreur avait castées) que je visitais et j’ai tout de suite su, en mon for intérieur, que ça allait être le décor du film. Il y a absolument tout dans cette ferme, de la toile cirée à la peinture sur les murs, une grange magnifique, 40 mètres de long, où sera reconstitué un cabaret. Et puis il y a un cadre magnifique : on est sur un plateau, il y a un buron au-dessus, le grand air, de grands paysages… J’y retrouve quelque chose de cette exaltation des grands paysages écossais. J’ai très envie de montrer ça. »

    Trizac : une ferme sert de décor à un film

    Lobbying

    Ce tournage s'inscrit dans une stratégie offensive du Département du Cantal qui voit dans le cinéma un intérêt économique, au regard des retombées, et en terme de promotion du territoire. Depuis plusieurs mois, le Cantal accueille en effet régulièrement des tournages de films aux castings alléchants (Mystère, avec Vincent Elbaz, Marie Gillain, Eric Elmosnino et Tcheky Karyo - sortie le 15 décembre 2021 ; Tendre et saignant, avec Géraldine Pailhas, Arnaud Ducret, Jean-François Stévenin - sortie décembre 2021 ; Délicieux, avec Guillaume de Tonguédec, Isabelle Carré, Grégory Gadebois - sortie le 8 septembre 2021, ou encore Garder ton nom, avec Julie Piaton - date de sortie non connue ) et prochainement Les chemins de pierre, avec Jean Dujardin).

    En savoir plus sur le site internet du quotidien La Montagne


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  • La Rosière a résisté à toutes les époques

    Dans les dictionnaires, on définit la rosière comme "une jeune fille qu'on récompense pour sa réputation vertueuse". Instituée d'après la légende par Saint Médard au cours du Ve siècle, la Fête de la Rosière est perpétuée dans plusieurs communes françaises. Elle consiste en la remise d'une couronne de roses à une jeune fille dont la conduite irréprochable, la vertu, la piété et la modestie aura marqué le village.

    A Riom, cette coutume fêtera ses 100 ans en 2023. La tradition de la Rosière perpétrée dans la cité cantalienne depuis 1923 est née de la volonté d'une riomoise. Cette riomoise, c'est Elizabeth Espinasse qui, par voie testamentaire, léguait le 15 juillet 1903 à la commune de Riom-ès-Montagnes "une rente de 3 % perpétuelle de 500 francs". Dans son testament, elle stipulait les conditions requises pour devenir une rosière : "la rosière doit être une jeune fille âgée de 18 ans à 25 ans, qui s'en sera rendu digne par sa bonne conduite, le bon exemple qu'elle aura donné et les soins affectueux et dévoués qu'elle aura témoigné envers ses pères et mères ou les membres de sa famille" (archives du Pays de Riom-ès-Montagnes). Une commission composée du Maire de Riom-ès-Montagnes, du curé de la paroisse et du trésorier de la fabrique de la dite paroisse est chargée d'élire la rosière. La première Rosière honorée fut Henriette Dumas en septembre 1923.

     

      

    Elizabeth Espinasse, l'instigatrice

    de la Fête de la Rosière à Riom-ès-Montagnes

     

     

    Un esprit intact

    Le dimanche matin, les élus de la commune accompagnés de la fanfare municipale se dirigent vers le lieu d'habitation de la future Rosière, où se forme le début du cortège. S'ensuit la messe (10 h) puis le défilé de la Rosière à travers la ville. En fin de matinée, sur le perron de l'hôtel de ville, le maire fait l'éloge de la jeune fille et termine son discours en la déclarant Rosière de l'année. Une couronne de roses blanches lui est alors posée sur la tête, suscitant les applaudissements des spectateurs.

    Si depuis, la tradition a évolué, l'esprit demeure. En effet, le fait d'être choisie comme Rosière représente toujours un grand honneur. Le défilé avec les demoiselles d'honneur est le moment phare de cette fête mais depuis quelques années, il est accompagné d'animations musicales et chorégraphiques (1), tout au long du week-end. Ainsi, la Rosière tend à symboliser un peu plus la jeunesse et le dynamisme riomois et ce rendez-vous traditionnel de début août a été rebaptisé "Fête de la Rosière et de la jeunesse".

      

     

    (1) Le groupe folklorique Les Ariomdoux, qui transmet un autre patrimoine, celui des danses et musiques régionales, est bien évidemment convié aux festivités.

     


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  • On connaissait le savon d'Alep ou le savon de Marseille. Et si on parlait un peu du savon du Cantal ? Elles sont plusieurs à fabriquer du savon artisanal, d'Aurillac à Ytrac en passant par... Collandres.

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