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La danse, plus tendance que jamais !
Le jeu de mot est un peu facile, mais c'est pourtant un constat : la danse semble de plus en plus populaire ! Du côté des médias, TF1 a récemment programmé un divertissement intitulé "Danse avec les Stars" dans lequel des célébrités s'affrontaient. Plus de 6 millions de téléspectateurs ont assisté à la dernière émission. Un autre exemple, celui de la publicité. N'avez vous pas vu ce spot pour le joaillier de luxe Cartier ? Ou bien celui-ci pour les parfums Jean-Paul Gaultier ? Oh et puis tiens, ce film pour la compagnie aérienne Air France ?
Du côté de Menet, siège de l'association Euroculture, on n'a pas attendu la "mode" puisque la danse est l'un des axes forts de la programmation culturelle. Ce qui se va se confirmer en ce mois de février. En partenariat avec l'association Arabesque (école de danse), le conservatoire de musique et danse et la ville de Clichy-sous-Bois, Euroculture et la Communauté de communes du Pays Gentiane consacrent ainsi un mois entier à la danse sous toutes ses formes, à travers ateliers ouverts à tous, interventions en milieu scolaire et deux spectacles. Et ça se passe à Riom-ès-Montagnes du 2 au 26 février.Dimanche 5 février, de 10 h à 12 h puis de 14 h à 16 h, la journée sera consacrée au hip-hop. L'atelier prendra place à la grange du Sedour. Du 19 au 25 février, un stage de danse classique, flamenco et comédie musicale investira la halle ainsi que la grange du Sedour, de 9 h à 18 h 30. Enfin, du 18 au 24 février, les danses latines seront à l'honneur, toujours au Sedour, de 20 h à 22 h. Le tout dirigé par des intervenants spécialisés chacun dans un domaine : la compagnie clermontoise Achak enseignera le hip- hop, tandis que Roberto Gomez formera aux danses latines, Ikki Hoshino et Caroline Lemière à la danse classique, Marc Aurelio au flamenco et Sébastien Jacquemin à la comédie musicale.
Quid des danses traditionnelles ?!
Toujours dans le même cadre, la salle des fêtes d'Apchon accueillera le samedi 18 février (20 h 30) le Trio Patrick Bouffard (Patrick Bouffard à la vielle à roue, Raphael Maurel à l'accordéon et Rémy Villeneuve à la cornemuse) accompagné de Violaine Jourden au chant. Le bourbonnais Patrick Bouffard et ses accolytes reprendront et revisiteront à leur manière des airs populaires et autres compositions plus récentes, pour notre plus grand plaisir. Un bal/concert qui devrait rentrer dans les annales...Pour terminer en beauté ce "Mois de la Danse", un spectacle "à la confluence des origines, des disciplines et des passions" sera présenté par les danseurs, stagiaires et quelques élèves de l'école Arabesque, le samedi 25 février à 20 h 30 (grange du Sedour). Bref, Euroculture cherche à démocratiser la danse (ou plutôt, devrait-on dire "les danses" ?), et nous, on aime ça !
Renseignements et inscriptions
04 71 40 57 01
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http://www.advertisingtimes.fr/2011/09/et-si-la-danse-etait-la-tendance.html
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Quelques jeux qui se pratiquaient et se pratiquent toujours...
Le massacre des toupines
Ce jeu consiste à frapper, les yeux bandés et à l'aide d'un gros bâton, des pots de fleur suspendus à des fils de fer. Un coup de bâton bien placé, et la toupine se brise, laissant tomber un lapin, un coq ou un canard. Mais on peut aussi recevoir sur la tête de l'eau, de la farine, de la sciure, un liquide nauséabond ou, dans le meilleur des cas, des friandises.
Le quine
Le quine, terme utilisé dans le Cantal et l'Aveyron, est un jeu de hasard comparable au loto, où l'on choisit ses cartons suivant les numéros présents dessus. D'après le dictionnaire « Le Petit Robert », le mot apparaît au pluriel, quines, en 1155. Il provient du latin «quinas», accusatif féminin pluriel de «quini», signifiant cinq chacun. Il désignait, dans les anciennes loteries, cinq numéros pris et sortis ensemble.
Le jeu se pratique toujours dans des salles des fêtes, car il est interdit de l'organiser dans des salles de bar ou dans des salles privées, cela pouvant être qualifié de "tenue de maison de jeux de hasard" et donc puni.Réunis autour de grands tables, jetons bien en main, l'oreille aux acquêts, les participants sont prêts à crier "quine" si la chance sourit, et voilà le gagnant qui repart nanti d'un magnifique lot (argent, matériel électroménager, cochon...) et prêt à reprendre un nouveau tour. Ce jeu qui se transmet de génération en génération a parfois l'avantage de réunir parents et enfants (quines des écoles), et d'occuper un après midi entier, notamment en hiver.
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Les terrasseurs de dragons
dans l'histoire de l'art et la tradition orale
Riom-ès-Montagnes. L'Office Culturel du Pays Gentiane et l’Université Inter-Ages de Haute-Auvergne ont retenu la mythologie comme thématique de la première conférence de l'année 2012. il sera question des sauroctones (St-Georges, St Michel...) dans l’histoire de l’art.
Le sauroctone est littéralement, en grec, un "tueur de lézards, de sauriens", traduisez un exterminateur de dragons, tueur de serpents ou autre ourdisseur de démons chargé d'éradiquer les vieilles bêtes d'un passé sulfureux, aussi bénéfiques pour la société que l'étaient les tueurs de géants.
La tradition orale a transmis la mémoire ou la légende de nombre d'entre eux et les sauroctones ne manquent pas sur le territoire. Tout en suivant un modèle récurrent, chacun d'eux s'intègre dans un contexte local et parle d'un lieu précis, en référence à son histoire et à son implantation dans le paysage. Ils ont une place de choix dans l’histoire des arts, car présents sur des peintures, enluminures, chapiteaux ou encore vitraux. Saint Michel terrassant le dragon figure sur un vitrail de l'église Saint-Georges de Riom-ès-Montagnes (photo), et les églises de Menet et de Saint-Amandin représentent également le combat d'un homme et d'un dragon.
Parmi eux, St Michel et St Georges, l’archange et le soldat, sont les plus représentés, éminemment symboliques de la lutte manichéenne entre le bien et le mal. La grande famille des sauroctones compte des saints moins connus qui ont alimenté aussi les légendes locales telles que Ste Enimie dans les gorges du Tarn, Saint Front à Périgueux, St Junien en Limousin, Sainte Marthe à Tarascon…
Cette conférence sera présentée par Nicolas Merle, conférencier des Villes et Pays d’Art et d’Histoire, le lundi 23 janvier à 18 h 15 à la Bibliothèque municipale. La conférence suivante, le 13 février, portera sur le thème "Le Milan royal" avec un film produit par la LPO.
Renseignements
>Bibliothèque de Riom-ès-Montagnes, 04 71 78 14 36
>officeculturel.paysgentiane@gmail.com
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Le Bol d'Or des Gentianes,
24 heures de boule lyonnaiseL'Amicale Bouliste Riomoise marquera le week-end des 21 et 22 janvier, à l'occasion du 4e Bol d'Or des Gentianes. Au programme, 24 heures de boule lyonnaise en quadrette, au dojo-boulodrome Georges Godenèche, à Riom-ès-Montagnes.
Principalement pratiquée dans le lyonnais, le Dauphiné, la Savoie, dans les Pyrénées, en Ile-de-France et en Auvergne, la boule lyonnaise, également désignée sous le terme de "sport-boules", ne comptait pas moins de 64 900 licenciés en France en 2009, tandis que la pétanque en cumulait 319 000 (source Insee).
Le Cantal compte 5 clubs de boule lyonnaise : Riom-ès-Montagnes, Arpajon-sur-Cère, Aurillac et Saint-Flour (deux associations).
Le site de la Fédération française de sport-boules - boule lyonnaise
http://www.ffsb.asso.fr/EDIT : Figeac (46) remporte cette 4e édition en dominant Savigny (69). Suivent Saint-Laurent-du-Var, le Stade Clermontois, Saint-Flour, Fenouillet, Carmaux, Bibost, Sainte-Florine, Marvejols, Gourdon et Egletons. Prochaine compétition riomoise le 18 mars prochain avec la tenue d'un tournoi féminin : renseignements et inscriptions auprès de Serge Pradines (04 71 60 27 79) ou Pierre Marcel Chanut (06 65 30 90 10).
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Prélude et Fugue,
le plaisir du chant et de la marcheIssue de la volonté d'organiser dans la vallée de Cheylade et du Claux diverses manifestations à caractère musical (stages, master class, concerts) et aussi de s'associer aux partenaires locaux pour faire découvrir la montagne cantalienne, l'association "Prélude et Fugue" voit le jour en octobre 2010. Elle est présidée par Chantal Bariller.
Dès l'été 2011, au mois d'août, Prélude et Fugue propose un stage de chant-chorale, d'une durée de six jours, alternant ateliers de pratique chorale et randonnées pédestres à la découverte du milieu montagnard. Les cours sont assurés par Elisabeth Chauchat, les sorties accompagnées par Sophie Ougier.
Elisabeth est titulaire du Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant, chef de choeur. Elle dispose également d'un DEUG de musicologie et d'une licence de musique de chambre acquise au Conservatoire National de Région de Toulouse, et se consacre à l'enseignement artistique, comme assistante spécialisée au Conservatoire à Rayonnement Régional de Clermont-Ferrand, mais aussi professeur de musique (formation musicale, flûte à bec, flûte traversière, initiation au piano, flûte et orgue). Elisabeth dirige également le choeur qu'elle a créé, à Olby, près de Clermont- Ferrand.
Sophie a obtenu le diplôme d'accompagnatrice de moyenne montagne en 2009 et exerce à la Maison de la Pinatelle, à Chalinargues. Elle possède donc des connaissances sans faille sur le Massif cantalien, son histoire, ses traditions, sa faune et sa flore.
Au terme d'une semaine rythmée par les cours, trois randonnées au Puy Mary, aux burons de Lagarde et dans le bois de Lascourt, une répétition puis une soirée festive, un concert de clôture prend place à l'église Saint-Léger de Cheylade (extrait vidéo).Dès la première édition, ce cocktail mêlant chant et marche a connu un réel succès. L'objectif pour 2012 est désormais de faire évoluer l'éventail des stages en proposant également des master class de perfectionnement instrumental. Deux temps forts sont d'ores-et-déjà à inscrire sur vos agendas. Le stage "chant chorale et randonnée" aura lieu du 19 au 24 août tandis qu'un autre stage de musique de chambre (piano, violon, alto, violoncelle) se déroulera du 8 au 13 juillet. Alors, si ça vous chante...
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