• Un riche petit patrimoine

    Le Pays Gentiane offre un patrimoine vernaculaire particulièrement riche : burons, croix, fours à pain, moulins à eau, fontaines, lavoirs, pigeonniers (Collandres, Saint-Etienne-de-Chomeil), chapelles et oratoires, châteaux, ponts en pierre ou même trappes à loups (2 à Marchastel et Saint-Etienne-de-Chomeil). Sans oublier des ouvrages plus récents comme la gare de Saint-Amandin. 

     

     Les croix       avec cantalcroix.free.fr

    Croix de chemins 

    Le premier rôle d'une croix est de christianiser un lieu. Les croix de chemins témoignent donc avant tout de l'avancée du christianisme et de la présence de l'Église. C'est ce qui explique qu'un nombre important de menhirs ont été christianisés par l'adjonction d'une croix. On a dit que les autorités religieuses avaient cherché à détruire ces monuments pré-chrétiens; c'est en effet ce que plusieurs conciles ordonnent, mais, le plus souvent, on préféra récupérer ces objets de culte : il suffisait d'en changer la destination. 

    Les carrefours ont toujours fait l'objet d'une attention particulière. Il y a, en effet, un symbolisme de la croisée des chemins, et souvent les carrefours provoquent ce que l'on nomme chez nous une "peur". La croix fait donc office ici de talisman. Il ne faut pas négliger pour autant un rôle plus prosaïque d'indicateur : quand le croisement est sous la neige, la croix continue d'indiquer sa position.

    Enfin, un certain nombre de croix de chemin sont aussi des croix sur la voie des morts. De la maison du défunt à l'église paroissiale, le convoi funéraire s'arrêtait à toutes les croix et l'on récitait quelques prières appropriées.  
     

    Croix des Rogations et de processions 

    Certaines croix de chemins servaient aussi aux processions, et notamment aux Rogations, fête aujourd'hui bien oubliée mais essentielle en milieu rural.

    Les Rogations constituaient une fête liturgique s’échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l’Ascension. Ces Rogations, ou litanies mineures, furent instituées en 469 par saint Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné. Grégoire de Tours nous informe que l’usage fut introduit très tôt en Auvergne. 

    Curé en tête, la procession des paroissiens traversait le terroir de part en part, s’arrêtant aux croix pour bénir les prés et les champs. Chaque journée était consacrée, en principe, à la bénédiction d’un type particulier de culture : prés, champs, vignes ou quelque autre culture secondaire. Le but était évidemment de garantir, par des prières adéquates, la prospérité de la communauté villageoise en immunisant ses diverses productions contre les attaques des forces obscures. C’est pourquoi il importait aux paysans de disposer des croix aux endroits stratégiques, certes au bord des chemins, mais donnant sur les prés et les cultures. 

    Il y avait cependant beaucoup d'autres occasions de fleurir les croix, car les processions étaient nombreuses. 

    Croix de limites

    La croix, comme le menhir avant elle, peut servir de  borne. Entrée et sortie des villages sont normalement pourvues d'une croix, mais toutes les limites, religieuses ou profanes, pouvaient être ainsi matérialisées.

    Aux XIe et XIIe siècles, des Sauvetés sont crées et délimitées par des croix (Aurillac, Maurs, Montsalvy, Sauvat). Ces Sauvetés sont des terres d'asile qui ne dépendent que du fondateur, Abbé ou Pape. En réalité, il s'agissait ainsi d'attirer des travailleurs pour mette en valeur des terroirs encore inexploités. Les textes indiquent clairement la présence et le rôle juridique des croix.

    Croix des villages et des cimetières

    Chaque village, on l'a dit, s'ouvre et se ferme par des croix (du moins en terre catholique). Mais les places sont également christianisées, ainsi que les cimetières. 

    Nous savons que les cimetières se trouvaient tous, originellement, à proximité immédiate de l'église. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que la nouvelle "morale" de l'hygiène les a rejetés à l'extérieur des bourgs. La croix qui trônait au centre du champ des morts a pu faire le même voyage, ou bien est restée sur place pour devenir une "croix d'église".

    Croix des ponts, des sommets, des sources et des fontaines

    Chaque point important du paysage fait l'objet d'une christianisation. 

    Les ponts sont des points de passage obligés, et souvent étaient le lieu d'un péage. Une croix pouvait garantir (en théorie) la légitimité de cet impôt. Malheureusement les ponts anciens sont extrêmement rares aujourd'hui : Saint-Flour, Allanche, Saint-Simon.

    Presque tous les sommets, en revanche, ont conservé une croix. Le rôle de christianisation, de signal ou de rappel est ici évident.

    Enfin, les sources et les fontaines ont également reçu la marque du christianisme. D'abord parce que l'eau a toujours été sacrée, ensuite pour combattre (et en fait récupérer) les cultes antérieurs.


    Croix mémoriales

    Un grand nombre de croix servent de témoins. C'est ainsi que le lieu d'une mort brutale, ou au contraire d'un coup de chance, font l'objet d'une érection de croix. Dans le même registre citons les croix de peste, qui rappellent (et conjurent) une épidémie, ou les croix de pèlerinage, qui le plus souvent ne marquent pas une étape sur un trajet, mais rappellent le pèlerinage du donateur. Certaines "croix des batailles" se souviennent seules, et confusément, d'un conflit.

    Croix de toits, maisons, granges

    Afin de lutter contre les maléfices naturels (foudre, épidémies...), les habitants s'entouraient d'éléments protecteurs : la croix était le symbole de la bénédiction divine. 


    Quelques croix remarquables : Ribeyrolles, Font Sainte (Saint-Hippolyte, photos ci-contre), des Chevaliers, de Broc (Menet), de l'église (Riom-ès-Montagnes, Menet), de Marcombes (Valette), de Bagil et Montagnac (Saint-Amandin), du cimetière, d'Alberoche (Collandres), dans l'église (Cheylade), de l'église (Trizac)...

    >> Voir aussi : une brève histoire des croix

     

     Les fours à pain                                        

    Les fours furent longtemps un élément essentiel de la vie des hommes. Souvent voûtés en encorbellement, ils ont été utilisés jusque dans les années 60 pour certains. Aujourd’hui restaurés et animés, ils font l’objet de fêtes annuelles du pain.

    Le four de Cheyrouse (Trizac), situé près de l’étang du même nom, restauré en 1997, possède une couverture de lauzes. Belle voûte en pierre du fournil et murs latéraux flanqués d’une banquette de pierre, était destinée à recevoir les « paillas » contenant les tourtes à cuire. Au Claux, les fours restaurés de La Maurinie et du Serget sont remarquables, tout comme le four troglodyte de Lapeyre (1836).
    A Saint-Hippolyte, le four le plus intéressant est celui de Rastoul, dans la vallée de la Petite Rhue. A Saint-Amandin, c'est l'association de sauvegarde du petit patrimoine (Peiro d'Orses, Peiro de Demo) qui a restauré le four de Chapsal.

    Profitez des fêtes de village/fêtes du pain pour découvrir les fours à pain suivants en activité : La Vidal (Apchon, juillet), Lapeyre (Le Claux, août), Cheyrousse (Trizac, juillet), Creyssac (Menet, juin et août), La Gane d'Ensalers (Menet, août), Chapsal (Saint-Amandin, août), Lieuchy (Trizac, septembre) : cf en rubrique Agenda.


    Fours de Chavanon (Cheylade)

    Curieusement, ce hameau bien tranquille de la vallée de Cheylade offrait autrefois une activité importante, autour des quelques grosses « fermes » ou de « riches » maisons. C’est en effet un des rares villages de la région où pratiquement chaque maison dispose d’un four particulier. Dans les autres villages, il existe le plus souvent un seul four : le four banal. Qu’ils soient banaux ou privés, ils sont construits quasiment sur le même modèle.

    La sole (partie du four sur laquelle on place les produits à cuire) avoisine les 2,30 m de diamètre. La pierre utilisée est généralement le tuf, qui garde la chaleur. La pierre centrale, constituée d’une dalle hexagonale, est surmontée d’une voûte circulaire en pierre taillée et ajustée, recouverte d’une épaisse couche de terre argileuse.

    La toiture, généralement composée de lourdes lauzes, repose directement sur la terre. Les murs ont une épaisseur de plus d’un mètre.

    Le fournil, pièce où travaillait celui qui assurait la cuisson du pain, est souvent voûté. Au-dessus de la porte d’entrée, fermée à clé entre les cuissons, un « fenestrou » (petite fenêtre) assure l’éclairage et l’évacuation partielle des fumées.

    Le long des murs, des bancs en pierre, plus rarement en bois, accueillent les « paillassous » (corbeilles tressées avec de la paille, de la ronce ou du noisetier, contenant la pâte en attente de cuisson), puis les pains ou autres gourmandises chaudes sortant du four.

    Des récipients utilisés pour récupérer la braise et la cendre, appelés « cuviers », étaient disposés près de la gueule du four. La braise était utilisée pour remplir les chaufferettes, avec lesquelles les femmes se chauffaient l’hiver, tout en tricotant, le coin du feu étant plus réservé aux hommes. La cendre était utilisée en guise de lessive.

    Les fours ont régulièrement fonctionné jusque dans les années 1920, et pour certains, encore un peu plus tard, jusqu’à ce que les boulangers fassent leur tournée. Aujourd’hui, de nombreux villages mettent en valeur ce petit patrimoine en organisant annuellement une « fête du pain », l’occasion également de se retrouver et d’échanger en toute convivialité. 

    Histoire d’une tourte bien dorée

    Chaque personne, dans la famille, avait son travail. Tout commençait la veille, par la fabrication de la pâte. Souvent, malgré la dureté du travail, les femmes s’occupaient de cette tâche.

     

    La farine utilisée était celle de seigle, céréale rustique bien adaptée à la région. Parfois, on incorporait un peu de farine blanche, cultivée dans les vallées, pour que le pain ne soit pas si noir. On utilisait comme levain une boule de pâte fabriquée les fois d’avant, et conservée au frais dans une « toupine » (pot en grès). Il suffisait de « réactiver » le levain en le délayant dans l’eau tiède, puis de le pétrir en rajoutant de la farine, du gros sel et de l’eau dans la « maie » (caisse en bois de forme trapézoïdale). La pâte obtenue levait pendant une nuit, avant d’être de nouveau pétrie, puis répartie dans les paillassous. Ceux-ci étaient apportés au four, souvent avec une brouette, ou sous les bras, pour…

     

    …La cuisson 

    Un homme préparait le four le matin, très tôt.

     

    Il commençait par le bourrer avec des branches de buissons, ou des branches coupées le long des prés, dans les haies, ou avec du bois mort. Pourvu qu’il soit bien sec et préparé. 

     

    Le bois le plus utilisé est le hêtre ou le frêne, parce qu’il chauffe bien. 

    Une fois le feu allumé, il fallait attendre que le bois soit transformé en braise. La pierre presque blanche, on introduisait un épi. S’il s’enflammait spontanément, on entendait le responsable de cuisson dire « le four est chaud ». 

     

    Il ouvrait la porte, retirait braises, charbon de bois, cendres, avec un balai en genêt le plus souvent. La pierre du four était ensuite « nettoyée » à l’aide de chiffons humides, plus rarement avec une serpillière au bout d’un manche. 

     

    Les paillassous étaient alors retournés sur une grande pelle en bois. La pâte était enfournée, après qu’elle soit taillée, pour que la croûte éclate, et aussi par tradition. La cuisson était surveillée, et au bout d’un certain temps, on entendait « Y’en a pas pour longtemps ». 

     

    Une fois le pain cuit, la porte du four était ouverte pour laisser s’échapper la chaleur. Les dix à quinze tourtes étaient défournées et déposées sur des bancs en pierre, pour refroidir. Chacun récupérait son pain, jusqu’à la prochaine fois, quelques semaines plus tard. 

     

    Le four était alors fermé, car il ne servait qu’à cuire le pain, et rien d’autre, sauf… 

     

    Quelques petites gourmandises

    Souvent, avant ou après le pain, on faisait cuire d’autres choses : pâtés délicieux, appétissantes tartes aux pruneaux, aux pommes ou à la rhubarbe, suivant la saison, brioches avec une petite praline, petits pois avec des pieds de cochons, tripoux, gâteaux de riz. Des petits plaisirs, en somme…

     

    Quelques fours remarquables : fours de Brocq, du Liocamp, Creyssac, Lafage et du Cheyrié (Menet), de Chavanon (Cheylade, 5), La Vidal (Apchon), Puyvendrier (Collandres), Bagilet et Soubrevèze (Marchastel), Chapsal, Laquairie, Montagnac, Jointy et Bagil (Saint-Amandin), Chavaillac, Voussayre, Clavières (Saint-Etienne-de-Chomeil), Rastoul et Selins (Saint-Hippolyte), Lieuchy, Cheyrousse, Chamblat, Leybros (Trizac), La Maurinie et Le Serget (Le Claux)...

     

     

     Les moulins à eau                           

    La quasi-totalité des moulins à eau ont malheureusement été abandonnés au cours du XXe siècle. Les moulins servaient soit à moudre le grain, broyer le chanvre ou l'huîle de noix. Un recensement de 1981 réalisé par le GRHAVS (Antignac) fait état de 43 moulins sur la Sumène, 6 sur le Cheylat. Il en subsiste des ruines, notamment sur la Sumène (le Bourg, le Pradal, Tronchoux...), et des lieux-dits (moulin de la Vidal, moulin d'Apchon, moulin de Léonard, moulin de la Roche, moulin du Sartre sur la Petite Rhue). Aujourd'hui, en Pays Gentiane, les moulins (privés) les mieux conservés sont ceux de :

    - la Clidelle (Menet), bâtiment qui date de 1786 : les installations sont d'un niveau industriel et une vingtaine de personnes y travaillaient
    - Panchouly (Menet également)
    - Riom-ès-Montagnes (route de Collandres)
    - Moulin de Léonard, restauré (Cheylade)
    - Chapsal (Saint-Amandin)
    - Vézol (Saint-Amandin)

    A Bélier subsistent des vestiges d'un moulin à vinaigre (Saint-Etienne-de-Chomeil).

     

     

     Les fontaines, lavoirs et sources   

     

    Fontaines, bacs, abreuvoirs et lavoirs peuplent les bourgs et hameaux du Pays Gentiane. Parmi les fontaines dignes d'intérêt, l'on peut citer celles des places de l'église de Menet, Apchon, Cheylade, Saint-Hippolyte (La Font Sainte), Riom-ès-Montagnes, Saint-Amandin, Saint-Etienne-de-Chomeil ou Trizac (en pierre de Volvic, qui représente les quatre saisons), ainsi que celle située à l'intersection de l'avenue de la République et de la rue des Frères (Riom-ès-Montagnes).

    Parmi les nombreuses sources du territoire, certaines ont fait l'objet d'une restauration : sur la commune de Cheylade, une s
    ource minérale, située entre le Pont de la Roche et Fouilloux, est sensée guérir les maux d'estomac, l'anémie et la chlorose (Auguste de Chazelles/Daniel Brugès). A Valette, la source des Fages permet de soigner les enflures et l'asthme. A Trizac, la petite fontaine des Bessonies est proche d'un moulin ruiné. Utilisée contre les problèmes gastriques, elle n'a jamais connu de grande célébrité, mais les gens du pays ont toujours eu de la considération pour cette eau légèrement piquante et... salée. A Apchon, la Font Salée vit son eau commercialisée au cours du XXe siècle sous la marque "Saint Eloy" (cf Randonnée>Sentier de la Font Salée). Dans plusieurs communes, on peut observer des fouées, c'est-à-dire des sources aménagées.

     

    Si de nombreuses sources sont implorées afin que la pluie tombe, dans l'espoir d'obtenir de bonnes récoltes, d'autres annoncent des malheurs. La Font Bourdoire, près du suc de Rond - aux confins de Collandres, Valette et Moussages (on peut aussi lire Font Boudoire, Font Bouldoire), ainsi nommée en raison de son écoulement qui fait entendre un son quasi identique à un bourdonnement, a la réputation de prédire les catastrophes, d'annoncer les malheurs. Pour les anciens, l'apparition de l'eau était le signe de calamités de toute nature : disettes, conflits, dégradations météorologiques... La source ne coule que par intermittence, sur de longues péruides espacées dans le temps. Il est facile d'en juger : de l'an 750 à l'an 753, le folklore indique que l'on vit de l'eau sourdre à la Font Bourdoire tandis que les troupes de Sarrasins envahissaient les terres. En 1788 et, plus tard, en 1817, elle coula de nouveau et les récoltes furent catastrophiques. En 1914, nouvelle apparition de l'eau et début de la Première Guerre Mondiale. Plus proche de nous, en 1976, elle augura la grande sécheresse. (source : Daniel Brugès, Mystères du Cantal, De Borée, 2010)

     

     

     

     Les chapelles et oratoires               

     

    Principaux édifices : oratoires du Sartre (ISMH, Cheylade) et de Tautal-bas (Valette), chapelle de Roche (Valette), chapelle de Chateauneuf (Riom-ès-Montagnes), chapelles de Lieuchy et Lachassagne ISMH (Trizac) et l'incontournable oratoire de la Font Sainte (Saint-Hippolyte).

     

     

     Les chateaux privés                         

    Quelques châteaux valent le détour. D'abord dans la vallée de la Petite Rhue : Escorolles, XVe/XVIIIe, qui est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, mais aussi Curières (chambres d'hôtes) et Tissonnières, tous deux sur la route du Claux; ou encore le château des Mouleyres (à l'intersection de la D3 et de la D62), celui de Pradines (entre Cheylade et Saint-Hippolyte) et du Caire (D3, direction Murat).

    Plus au nord, près de Riom-ès-Montagnes (route de Bort), on trouve le château Saint-Angeau, et plus à l'ouest, le Couvent (Trizac) : ce qui était autrefois le château du Baron de Trizac et de Cheyrouse fut reconverti en école libre (1872-1993), pensionnat de jeunes filles et maintenant propriété privée aménagée en chambres d'hôtes depuis 1997 ("Le Couvent", labellisé Fondation du Patrimoine).

    A Saint-Etienne-de-Chomeil, en plein coeur du bourg, le château (XIVe/XVIIe) possède un parc à l'anglaise aux arbres remarquables et un cadran solaire.

    A voir également au détour d'une balade, les châteaux de Chavaroche (Trizac), La Clidelle (Menet), Murat-la-Rabbe (entre Menet et La Monsélie). 
     


  • Commentaires

    1
    visiteur_cabraham
    Dimanche 22 Février 2009 à 14:29
    A Saint-Amandin, le four de Chapsal a ? restaur?r? ?'association de d?nse du petit patrimoine dont el si? est ?a mairie de St Amandin
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