• Projets de restauration

    La Fondation du Patrimoine
    au chevet de trésors menacés
     

    La Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé indépendant qui vise à promouvoir la conservation et la valorisation du patrimoine. Organisation décentralisée, elle s'appuie sur un réseau de délégués départementaux et régionaux, tous bénévoles. Son rôle est de faciliter la restauration de bâtiments par une aide financière et une mise en relations avec les services de l'Etat. Elle n'est pas maître d'oeuvre des projets.

    Créée en 2000, la délégation Auvergne de la Fondation du Patrimoine intervient auprès des propriétaires publics, associatifs et privés engagés dans la sauvegarde des patrimoines "non protégés" (bâti, mobilier, ferroviaire, artisanal, paysager…) de leur région. En 2011, elle a soutenu 131 projets pour un montant de travaux de 9 millions d'euros. L'association de sauvegarde du petit patrimoine de Saint-Amandin ainsi que les Mairies de Menet et Saint-Etienne-de-Chomeil font appel à elle pour financer diverses restaurations et ainsi transmettre le patrimoine local aux générations futures. 


    Faire revivre
    les fours de Saint-Amandin

     

    Les fours à pain de Jointy et de Laquairie, tous deux sur la commune de Saint-Amandin, datent probablement du XIXe siècle. Certains habitants les ont connu en fonctionnement et sont les derniers témoins d'une époque où le village et la famille formaient une communauté soudée sur laquelle on pouvait compter. C'était le lieu de la rencontre et du rassemblement. Aujourd'hui, les fours en question suscitent toujours un fort intérêt auprès des touristes mais ne sont plus les lieux de vie d'autrefois. 

    Le projet consiste à restaurer la voûte du four de Jointy, à poser de nouvelles menuiseries et à remplacer la tôle par une couverture traditionnelle en lauzes afin que les deux fours retrouvent leur aspect initial. A terme, les bâtiments seront non seulement restaurés mais pourront également reprendre vie, via les animations estivales de l'Office de tourisme du Pays Gentiane, la création d'un circuit découverte des fours du village et la réouverture du four aux beaux jours. Car il n'y a rien de plus magique que l'odeur et le croustillant du pain chaud. 

    L'association Peiro d'Orses, Peiro de Demo, qui s'attache à préserver ce qu'on appelle le "petit patrimoine" communal (fours, croix, fontaines, abreuvoirs...), a donc contacté la Fondation du Patrimoine dans le but d'organiser une souscription, le coût de la restauration étant trop lourd pour la commune.  

     
     
    Broc, un ensemble exceptionnel
    mais un four en danger
     
    A Menet, la commune est très volontaire en matière de protection des témoignages du passé et prend en charge l'essentiel des travaux de restauration. Si les fours à pain, croix, lavoirs sont dans l'ensemble en très bon état, c'est car ils ont été restaurés au cours des dernières années. 
     
    En revanche, le four de Broc, sur la route du Monteil, nécessite des travaux bien plus importants, car il a subi des dégradations importantes en raison des intempéries. Sa particularité est d'être construit en tuf (piperno), roche ocre-jaune à beige très homogène qui a servi à la construction du village de Broc dans sa totalité, de l'église de Trizac et de Cheylade. Son toit est fait de dalles de phonolite. Pour que ce bâtiment ne tombe en ruine, un appel aux dons est lancé.
     
     
    Le maître-autel de Saint-Etienne,
    un retable majestueux ! 


    L'église Saint-Etienne-et-Saint-Clair est, architecturalement parlant, l'une des plus remarquables de la Haute Auvergne. Elle se distingue des autres édifices du pays riomois car c'est la seule qui possède un clocher à peigne, mais se rapproche des autres quant à la richesse de ses sculptures : ici un sagitaire, puis plus loin deux têtes mystérieuses dont l'une montre une langue démesurée. Puis lorsqu'on franchit sa porte, on est surpris par la qualité de ses décorations intérieures, cette fois-ci : peintures, statues... et ce splendide retable maître-autel du XVIIe siècle, unique dans le bassin de la Sumène. 

    Si la restauration de l'église a été entreprise par la commune de Saint-Etienne-de-Chomeil avec l'aide de partenaires publics, le retable maître-autel  - dont l'expertise a révélé que 
    les travaux de traitement des bois et de consolidation étaient urgents,  représente un investissement de 30 550 €. La commune compte sur tous les amoureux d'art roman pour faire un geste. 
     
     
     
     
    Souscriptions en ligne
    sur 
    http://www.fondation-patrimoine.org/fr/auvergne-3
    Les dons sont déductibles des impôts !

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