• Les voix de la Montagne vont résonner

    Inscrit au Contrat de Développement Territorial 2009-2011 par la Communauté de communes du Pays Gentiane, le projet de sentier d'interprétation de la Font Sainte commence à prendre forme.


     

    Ce tout nouveau sentier pédagogique et touristique favorisera l'accueil du public et permettra aux visiteurs d'appréhender le site dans sa globalité, de l'enclos sacré à la croix de Rochemonteix, quelques hectomètres plus haut.

    Effectuons un petit bond dans l'histoire... Vers 1740, suivant son habitude, Marie Galvain, paysanne de Rastoul, faisait son pèlerinage à la Font Sainte. Elle se tenait à genoux auprès de la fontaine et faisait ses prières, lorsque tout à coup elle aperçut la Très-Sainte Vierge, sous la forme d'une grande dame, richement vêtue. Elle avait un air de majesté céleste qui inspirait la confiance et l'amour. La pauvre paysanne, comme on peut bien le penser, fut saisie d'un tremblement, et cette vision fit sur elle une impression si profonde, qu'elle ne pouvait ensuite en parler sans verser des larmes. Cependant la Sainte Vierge s'était mise à parler et elle disait ceci : « Marie j'étais bien plus honorée sur cette montagne autrefois qu'aujourd'hui. Mon oratoire n'existe plus et plusieurs de mes enfants oublient leur mère parce qu'ils ne voient plus mon sanctuaire. Il faut, ma fille, que vous fassiez rebâtir ce petit oratoire. Je vous ai choisie pour cette bonne oeuvre. Vous le ferez reconstruire sur le fontaine et vous direz que je veux même que, plus tard, on m'élève une chapelle au-dessus de ce lieu, à droite, sur la plaine, à l'endroit où vous trouverez une pierre marquée d'un signe. Cette pierre est actuellement placée devant la porte de la chapelle et ce signe indiqué par la Sainte Vierge serait, dit la légende, l'empreinte de ses pieds. Marie Galvain alla voir l'évêque de Clermont, Monseigneur Massillon, qui lui donna l'autorisation de recueillir des offrandes qui permirent de construire la niche puis l'oratoire en 1743/1744. On y plaça une statue de la Vierge présentant son fils, statue cachée chez un habitant de Saint-Hippolyte durant la Révolution. C'est en 1835 que commença la construction d'une première chapelle, elle fut bénie le 8 septembre 1837. Le pèlerinage de la Font-Sainte devint alors l'un des sanctuaires les plus visités du diocèse.

    Retour au présent. Sous ses aspects désertés, la montagne de la Font Sainte recèle pourtant de nombreux témoins d'hier et d'aujourd'hui. Baptisé "Les Voix de la Montagne", d'abord en clin d'oeil à Marie Galvain, le circuit donnera la parole à divers personnages : gentiannaire, botaniste, pâtre, géomorphologue, rebouteux, pèlerin, agriculteur ou écrivain. Ces derniers vont nous parler de leur montagne à travers une boucle de 9 stations d'interprétation. Un dispositif composé de mobiliers en pierre et de bornes sonores qui se fondra parfaitement dans l'environnement.

    L'aménagement a débuté et le cheminement sera en service dès l'été prochain, la fin des travaux étant prévue pour juin 2013.


    votre commentaire
  • En Auvergne tombe sous le charme
    du pays riomois

    La revue bimestrielle En Auvergne consacre, dans son dernier numéro, un dossier entier au Pays Gentiane.

    >Feuilleter le dossier


    votre commentaire
  • A la rencontre de Marie-Hélène Lafon

    Marie-Hélène Lafon est née à Aurillac. Après une scolarité à Saint-Saturnin et Saint-Flour, elle étudie à la Sorbonne où elle obtient l’agrégation de grammaire, puis enseigne en banlieue parisienne et à Paris. Elle se consacre depuis le début des années 2000 à la littérature.

    Marie-Hélène Lafon n'a jamais vraiment quitté le Cantal. Certes, la parisienne d'adoption possède une maison du côté de Saint-Amandin. Mais surtout, ses écrits témoignent d'un véritable attachement à sa terre natale et à ses habitants. Sa plume a d'ailleurs séduit le jury du prix « Page des Libraires » qui a récompensé « L'Annonce », paru en 2009.

    Le samedi 27 octobre dernier, elle a présenté ses deux nouveaux livres, édités chez Buchet-Chastel, à la bibliothèque de Riom-ès-Montagnes. D'abord le roman « Les pays », inspiré de sa vie d'étudiante à la Sorbonne, puis « Album », sorte d'abécédaire personnel exposant une sélection de mots. Ce second ouvrage a par ailleurs été présenté sous forme d'exposition, toujours à la bibliothèque de Riom-ès-Montagnes, du 15 octobre au 2 novembre 2012.

     

    Nouvelles et romans de Marie-Hélène Lafon
    • Le Soir du chien, Buchet Chastel, 2001/ Points Seuil 2003
    • Liturgie, Buchet Chastel, 2002
    • Sur la photo, Buchet Chastel, 2003/ Points Seuil 2005
    • Mo, Buchet Chastel, 2005
    • Organes, Buchet Chastel 2006
    • La maison Santoire, Bleu autour, 2007
    • Les Derniers indiens, Buchet Chastel, 2008 / Folio 2009
    • L'Annonce, Buchet Chastel, 2009


    votre commentaire
  • Quand les lieux-dits racontent la géographie locale

    Ce ne sont pas les toponymistes, ceux qui étudient les noms de lieux, qui diront le contraire : la plupart du temps, les noms des lieux-dits sont inspirés de la géographie ou du relief local. En pays riomois, l'occitan entre souvent en compte.

    Quelques exemples : Le Cheyrier et Cheyrouse (Menet) tirent leur origine de l'auvergnat « cheira » qui signifie coulée volcanique. Toujours à Trizac, Cotteughes est tiré des termes celtes cot (pierre) et ialos (clairière). La Sagne (Riom-ès-Montagnes) vient de l'auvergnat sagne, un mot qui est entré dans le langage courant en Auvergne et qui décrit un endroit marécageux.

    Amusons-nous à décrypter l'origine des noms... En reliant chacun de ces lieux-dits du pays de Riom-ès-Montagnes à leur « signification ».

     

    A. La Chassagne
    B. Falgères
    C. Le Fayet
    D. Ribeyrolles
    E. Le Fraisse
    F. Espinasse
    G.Lapeyre
    H. Freydefont
    I. Le Vernet
    J. Le Gour

    1. Bois de hêtres
    2. Source froide
    3. Site habité par des frênes
    4. Trou rempli d'eau
    5. Les petits ruisseaux
    6. Lieu planté de chênes
    7. Site surmonté d'un rocher
    8. Bois planté d'aulnes
    9. Lieu planté de fougères
    10. Lieu recouvert d'arbustes épineux

     

     

     

     

    Pour en savoir plus,
    rendez-vous rubrique Histoire et traditions, « Les noms d'ici / Toponymie »

    Solutions : A6 – B9 – C1 – D5 – E3 – F10 – G7 – H2 – I8 (auvergnat lou vernhe) – J4


    votre commentaire
  • Naissance de la Société historique
    du château d'Apchon

     

     

    Le projet de mise en sécurité de la forteresse et plus récemment son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques a renforcé leur enthousiasme. Bernard Crouzy et Yann Kervran se lancent dans la création d'une association autour du Château d'Apchon, intitulée « Société historique du château d'Apchon ».

    Comme son nom nous laisse l'imaginer, l'association se veut héritière des sociétés savantes du 19e siècle. A court terme, elle va se consacrer à un travail bibliographique dont le fruit sera, à terme, mis à disposition du public :« nous souhaitons d'abord comptabiliser la documentation existante sur le château et le territoire, collecter des documents et numériser les archives privées », précise Yann Kervran.

    La Société historique du château d'Apchon a vocation à valoriser le site et son histoire par divers moyens. « Nous projetons de créer un site Internet car ce support de communication est incontournable. Nous serons partenaires de toutes les initiatives autour du château et de tous ceux qui œuvrent pour sa mise en valeur. Notre rôle est également d'être un relais d'informations en intervenant, pourquoi pas, en milieu scolaire", précise l'apchonnais d'adoption.

     

    Un cercle d'inconditionnels, oui
    Un cercle fermé, sûrement pas !
     

    Bernard Crouzy est le descendant de l'une des plus anciennes familles de la vallée de la Petite Rhue, dont les origines remontent au 12e siècle. Yann Kervran est écrivain, conseiller historique et passionné par le Moyen Âge, et en particulier par la culture matérielle du XIIe siècle et le Moyen-Orient des Croisades. Il a posé ses valises à Apchon en 2007, poussé par le désir de s'installer en Auvergne, région qu'il ne connaissait que très peu. A leurs côtés, de nombreux élus de la commune dont Pierre Pouget, le Maire d'Apchon ; Damien Schmitz, dessinateur de bande dessinée et Bénédicte Neffre, tous deux conquis par l'époque médiévale. D'autres adhérents sont pressentis et notamment Nicole Maronne, présidente de l'association Valrhue, qui avait présenté une magnifique maquette de la forteresse au temps de sa gloire, lors d'une exposition à Apchon, en 2007. 

    Prochaines échéances pour l'association, une réunion avec l'architecte en charge du dossier concernant la mise en sécurité et le devenir du château, puis la présentation officielle de la Société historique qui devrait intervenir début novembre, lors d'une réunion publique à laquelle passionnés d'histoire(s) médiévale(s), amoureux du château ou simples curieux sont d'ores-et-déjà conviés. A suivre donc...

     

    A.B. – Propos recueillis par Cathy Duflot / Le Réveil cantalien

     

    Pour toutes informations complémentaires, Yann Kervran est à votre disposition
    au 09 72 31 87 93 ou par mail : yann@kervran.org


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique