• Marchastel perpétue une tradition festive

    La loue correspondait autrefois à la recherche d'un emploi saisonnier. La Foire de la Loue permettait en effet la rencontre de propriétaires terriens et d'employés saisonniers, qui venaient "se louer", louer leur savoir-faire en matière de fauchage; la manifestation marquant ainsi le début de la fenaison. En 2001, le Comité des fêtes a relancé cette journée populaire et la fait perdurer, chaque année au mois de juin. Rendez-vous à Marchastel le samedi 23 juin.

    Tout au long de la journée, le bourg sera en effervescence avec un vide-greniers, une foire artisanale, des démonstrations de bûcheronnage et la projection en continu du reportage "Mémoires vivantes de Marchastel", dont je vous parlais il y a peu. Par ailleurs, l'Association des Amis des Anes du Cantal a de nouveau été conviée pour mener à bien la toujours très attendue foire-concours aux baudets. Mais le véritable temps fort de cette Foire de la Loue, c'est le concours de fauchage à la faux, lequel sera précédé par une animation des enfants du RPI de Lugarde-Marchastel-St Amandin. La formation folklorique des Ariomdoux et un bal gratuit apporteront pour leur part une touche musicale (et chorégraphique) à la manifestation, qui sera également marquée en fin de soirée par un Feu de la Saint-Jean. Voilà une fête très sympathique qui, espérons-le, profitera d'une météo "de saison" !

     

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  • Publicités murales
    quand les pignonistes 
    décoraient
    les façades de Riom et Trizac


    Au début du XXe siècle, la méthode la plus employée par les commerçants, artisans et industriels pour faire connaître leur existence, présenter leurs produits et en vanter les qualités passait par la peinture sur les façades des maisons et des locaux bien placés pour être vus par les habitants. 

    Ces peintures murales voient naître un métier : celui de pignoniste, peintre en publicité murale. Pignoniste, ce nom vient comme son nom l'indique du fait qu'il peignait sur le pignon d'une maison afin que la publicité soit visible par le plus grand nombre, et de loin, notamment par les automobilistes.

    Aujourd'hui, les publicités murales ont laissé place aux panneaux publicitaires, souvent critiqués car considérés comme "polluant" pour le paysage; qu'ils se trouvent en ville, aux entrées d'agglomérations, sur les autoroutes... Alors certes, les publicités murales n'avaient elles aussi rien de "naturel", mais toujours est-il qu'elles sont considérées aujourd'hui comme patrimoine artistique. A vous de juger. 

    Ce patrimoine est en voie de disparition, puisque les réalisations ne sont pas protégées, mais aussi car les bâtiments en question ont disparu ou subi des ravalements de façades. Afin de transmettre les publicités murales, des inventaires photographiques sont réalisés et permettent de recenser les "oeuvres", tandis que quelques passionnés occupent leur temps libre à restaurer, à l'identique, les peintures.

    A Riom-ès-Montagnes et Trizac, on peut encore, en 2012, distinguer quelques rares spécimen. Les mieux conservés, ceux qui ont le mieux résisté au temps, sont des peintures à dominante bleue. Le "jaune" a moins bien résisté aux ultra-violets du soleil. Toutes les publicités concernent ici des boissons. 

     

    Trizac : "Dubo, Dubon, Dubonnet" 
    Lieu : D678

     

     

    Trizac : "Salers Gentiane"
    Lieu : D678

     

     

    Riom-ès-Montagnes : "Auvergne Gentiane"
    Lieu : Avenue Fernand Brun

     

     

     

    Riom-ès-Montagnes : "Vichy Etat" a remplacé "Auvergne Gentiane"
    Lieu : Avenue de Mauriac

     

     

    Riom-ès-Montagnes : "Salers, Gentiane d'Auvergne"
    Lieu : Avenue de Mauriac

     

     

     

    Riom-ès-Montagnes : "Quinquina Saint-Raphael"
    Lieu : place du Monument

     

     

     

    Riom-ès-Montagnes : "Espace Avèze" (publicité contemporaine)
    Lieu : Avenue Fernand Brun

    Photos Google Street View


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  • Ces vieux panneaux
    qu'on croise encore


    Les panneaux de signalisation routière Michelin furent fabriqués pour les routes françaises de 1910 à 1971, principalement en lave émaillée et sur béton armé. Après les panneaux d'entrée d'agglomération, Michelin va produire à partir de 1918 des milliers de bornes d'intersection : indications touristiques, plaques ou encore bornes d'angles. 

    Aujourd'hui, les vestiges de ces ouvrages sont de plus en plus rares mais le fabriquant de pneumatiques, concepteur de cartes routières et des fameux Guide gastronomique et Guide Vert, conserve ces trésors au sein de son siège social de Clermont-Ferrand

     

    A la sortie -sud de Marchastel, à l'intersection des routes D36 (Lugarde)
    et D336 (Le Val, Nastrat) se dresse cette borne Michelin

     

     

    Plaque Michelin dans le bourg de Saint-Saturnin © jmlv

     

     

    Panneau Michelin sur la D678 (axe Riom/Mauriac),
    intersection de Chavaroche (Trizac) © jmlv

     

     

    Panneau Michelin sur la D678 (axe Riom/Mauriac), 
    intersection de Total-Haut (Valette) © jmlv

     

    Cette courte liste n'est pas exhaustive : en étant attentif, on peut en identifier quelques autres autour de Riom-ès-Montagnes, et biensûr en France entière.

     

    A consulter : routes.wikia.com, panneauxenbeton.fr, wikipedia.org


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  • La Fondation du Patrimoine
    au chevet de trésors menacés
     

    La Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé indépendant qui vise à promouvoir la conservation et la valorisation du patrimoine. Organisation décentralisée, elle s'appuie sur un réseau de délégués départementaux et régionaux, tous bénévoles. Son rôle est de faciliter la restauration de bâtiments par une aide financière et une mise en relations avec les services de l'Etat. Elle n'est pas maître d'oeuvre des projets.

    Créée en 2000, la délégation Auvergne de la Fondation du Patrimoine intervient auprès des propriétaires publics, associatifs et privés engagés dans la sauvegarde des patrimoines "non protégés" (bâti, mobilier, ferroviaire, artisanal, paysager…) de leur région. En 2011, elle a soutenu 131 projets pour un montant de travaux de 9 millions d'euros. L'association de sauvegarde du petit patrimoine de Saint-Amandin ainsi que les Mairies de Menet et Saint-Etienne-de-Chomeil font appel à elle pour financer diverses restaurations et ainsi transmettre le patrimoine local aux générations futures. 


    Faire revivre
    les fours de Saint-Amandin

     

    Les fours à pain de Jointy et de Laquairie, tous deux sur la commune de Saint-Amandin, datent probablement du XIXe siècle. Certains habitants les ont connu en fonctionnement et sont les derniers témoins d'une époque où le village et la famille formaient une communauté soudée sur laquelle on pouvait compter. C'était le lieu de la rencontre et du rassemblement. Aujourd'hui, les fours en question suscitent toujours un fort intérêt auprès des touristes mais ne sont plus les lieux de vie d'autrefois. 

    Le projet consiste à restaurer la voûte du four de Jointy, à poser de nouvelles menuiseries et à remplacer la tôle par une couverture traditionnelle en lauzes afin que les deux fours retrouvent leur aspect initial. A terme, les bâtiments seront non seulement restaurés mais pourront également reprendre vie, via les animations estivales de l'Office de tourisme du Pays Gentiane, la création d'un circuit découverte des fours du village et la réouverture du four aux beaux jours. Car il n'y a rien de plus magique que l'odeur et le croustillant du pain chaud. 

    L'association Peiro d'Orses, Peiro de Demo, qui s'attache à préserver ce qu'on appelle le "petit patrimoine" communal (fours, croix, fontaines, abreuvoirs...), a donc contacté la Fondation du Patrimoine dans le but d'organiser une souscription, le coût de la restauration étant trop lourd pour la commune.  

     
     
    Broc, un ensemble exceptionnel
    mais un four en danger
     
    A Menet, la commune est très volontaire en matière de protection des témoignages du passé et prend en charge l'essentiel des travaux de restauration. Si les fours à pain, croix, lavoirs sont dans l'ensemble en très bon état, c'est car ils ont été restaurés au cours des dernières années. 
     
    En revanche, le four de Broc, sur la route du Monteil, nécessite des travaux bien plus importants, car il a subi des dégradations importantes en raison des intempéries. Sa particularité est d'être construit en tuf (piperno), roche ocre-jaune à beige très homogène qui a servi à la construction du village de Broc dans sa totalité, de l'église de Trizac et de Cheylade. Son toit est fait de dalles de phonolite. Pour que ce bâtiment ne tombe en ruine, un appel aux dons est lancé.
     
     
    Le maître-autel de Saint-Etienne,
    un retable majestueux ! 


    L'église Saint-Etienne-et-Saint-Clair est, architecturalement parlant, l'une des plus remarquables de la Haute Auvergne. Elle se distingue des autres édifices du pays riomois car c'est la seule qui possède un clocher à peigne, mais se rapproche des autres quant à la richesse de ses sculptures : ici un sagitaire, puis plus loin deux têtes mystérieuses dont l'une montre une langue démesurée. Puis lorsqu'on franchit sa porte, on est surpris par la qualité de ses décorations intérieures, cette fois-ci : peintures, statues... et ce splendide retable maître-autel du XVIIe siècle, unique dans le bassin de la Sumène. 

    Si la restauration de l'église a été entreprise par la commune de Saint-Etienne-de-Chomeil avec l'aide de partenaires publics, le retable maître-autel  - dont l'expertise a révélé que 
    les travaux de traitement des bois et de consolidation étaient urgents,  représente un investissement de 30 550 €. La commune compte sur tous les amoureux d'art roman pour faire un geste. 
     
     
     
     
    Souscriptions en ligne
    sur 
    http://www.fondation-patrimoine.org/fr/auvergne-3
    Les dons sont déductibles des impôts !

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  • Artistes d'exception
    pour églises d'exception

    Trois églises du Pays Gentiane (Collandres, Menet, Saint-Amandin) servent de cadre aux ultimes spectacles de la Saison culturelle en Pays Gentiane 2011/2012. Trois concerts qui vont mettre en scène neuf musiciens et danseurs de renommée internationale, mais que le grand public va découvrir. Un final en apothéose, une vraie chance pour les amateurs de musique avec un grand "M" !

     

     

    De Bach à Coltrane

    Les très talentueux pianiste Karol Beffa et saxophoniste Raphael Imbert, lequel est passionné par les liens entre jazz et spiritualité, se réunissent ce samedi 26 mai (20 h 30) en l'église Saint-Martin de Collandres, pour un concert atypique qui mêlera jazz et musique baroque (1 h 15).

     

    Récital lyrique

    Karine Deshayes est une mezzo-soprano, soliste à l'Opéra de Paris et au Metropolitan de New York ! Elle a été élue Meilleure artiste lyrique aux Victoires de la Musique Classique en 2011. Elle se produit le samedi 2 juin en l'église Saint-Pierre de Menet, à 20 h 30 (1 h), et interprètera le répertoire du compositeur Gabriel Fauré (1845-1924) en compagnie de Yohan Farjot au piano, Geneviève Laurenceau au violon et Antoine Pierlot au violoncelle. 

     

    Incitations à la danse

    Musique de chambre et danse s'entremêlent pour la dernière date de la Saison culturelle, le dimanche 3 juin à 18 h 30 (1 h 15) en l'église Saint-Etienne de Saint-Amandin. Au chevet de l'église, on se laissera conquérir par la grâce des danseuses Laura Vera et Laurine Ristroph, et transporter par les sonorités des instruments de Geneviève Laurenceau, violonniste; Antoine Pierlot, violoncelliste et Karol Beffa, pianiste.

     

        

    & ANTOINE PIERLOT, violoncelliste
    nommé aux Victoires de la Musique 2009 dans la catégorie révélation soliste instrumental.

     

    Ce sont, à juste titre, des lieux de culte qui ont été choisis pour accueillir les artistes. Ce sera donc l'occasion d'aborder sous un autre angle la musique classique, la danse et le jazz, mais aussi, à l'inverse, le patrimoine religieux.

    Alors, qui tombera le premier sous le charme ? Les spectateurs, séduits par les artistes et le cadre ? Ou bien les têtes d'affiche, envoûtés par le style si particulier des édifices romans du pays riomois ?!...

     

     

    Renseignements / Réservations
    www.pays-gentiane.com
    Office du tourisme, tél : 04 71 78 07 37
    Euroculture en Pays Gentiane, tél : 04 71 40 57 01 / 06 20 92 76 49
    courriel : 
    eurocultureenpaysgentiane@gmail.com

    www.euroculture.wordpress.com


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