• Le Claux Patrimoine
    au secours du patrimoine communal
     
    Buron [2]
    Les burons, l'une des cibles de l'association Le Claux Patrimoine
     
    Tout est (re)parti d'un souhait de la nouvelle municipalité du Claux : relancer les associations communales mises en sommeil. C'est ainsi que Le Claux Patrimoine, association créée en 1990 mais sans activité depuis 2001, s'implique de nouveau, depuis 2014, dans la sauvegarde du patrimoine local. Avec des bénévoles motivés comme jamais.
     
    Le Claux Patrimoine préserve et restaure le patrimoine de la commune. A son actif depuis sa création : la participation à de nombreuses expositions, le financement des cloches de l'église et de ses vitraux ou encore la constitution de dossiers ayant abouti, entre autres, à la restauration du Pont Vieux (Lapeyre) et de fours (La Maurinie, Le Serget).
     
    Préserver l'existant, protéger le passé
     
    Parmi les projets en cours, citons le balisage des chemins de randonnée autour du Claux (le bois de la Bragouze, le bois Mary...), la restauration de fours et burons (Lapeyre, Le Cros Chaumeil, la Gardoune...) et de l'église du Claux (voûte intérieure, toiture, entretien...).
     
    L'association espère par ailleurs retrouver outils, photos et documents (écrits, films...) relatifs aux anciens métiers de la vallée ou à la généalogie. Il s'agirait aussi de faire conter des histoires par les anciens, pourquoi pas en les enregistrant, ce qui permettrait de conserver une trace de la tradition orale très forte dans les campagnes.
     
    Communication
     
    Une réédition, étoffée, du livret sur l'histoire du Claux, réalisé par Mr Rodde, est envisagée. On y retrouve des renseignements sur les voies de communication, l'école, l'église, la carrière du Puy Mary, l'hôtel des Voyageurs... Un blog pourrait enfin voir le jour afin de promouvoir les actions de l'association.
     
    AB, avec CD

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  • Aspect fête ses 20 ans... avec vous !

    En vallée du Mars, Aspect (association de sauvegarde du patrimoine, de l'environnement, de la culture et du temps) fête ses 20 ans et pour cet anniversaire, elle vous invite au festival Mars'Art, du 27 au 31 octobre au Falgoux, au Vaulmier et à Saint-Vincent-de-Salers. Cette année, pas de peinture, ni de sculpture, mais une panoplie d'animations variées : concerts, spectacles, conte, veillée, sans oublier une exposition et une conférence autour de la Première Guerre mondiale. Voici le programme !

     

    La vallée du Mars se souvient de ses poilus

    A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-1918), une exposition est proposée à la salle polyvalente du Vaulmier, du 27 au 31 octobre 2015. Photos, affiches, cartes postales et objets des tranchées illustreront le conflit.

    Le 27 octobre (15 h, même lieu), Gilles Vidal, auteur de "Petits soldats dans la Grande Guerre", animera une conférence, "chronique quotidienne des soldats de la vallée du Mars morts en 1914 et 1915" et dédicacera son ouvrage à ceux qui le souhaitent. "La conférence sera introduite par un diaporama où nous présenterons nos recherches sur la vallée du Mars", précise Françoise Picot, secrétaire d'Aspect et initiatrice de l'exposition.

    Toute la semaine, le public pourra également consulter les fiches matricule des Archives départementales du Cantal, toujours à la salle polyvalente du Vaulmier, de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h 30. "Nous avons recensé tous les poilus de la vallée du Mars, car c'est notre devoir de mémoire", estime la secrétaire de l'association.

     

    Aspect : portrait de l'association

    Aspect regroupe des habitants et des habitués de la vallée du Mars. Elle compte environ 130 adhérents répartis sur toute la France.

    L'été, elle propose des activités en vallée du Mars : balades et découvertes de la faune et de la flore, concerts, initiations aux chants et aux danses traditionnels, pique-niques au coucher du soleil, randonnées découvertes, expositions, conférences… Mais des animations sont également organisées le reste de l'année, à l'image de Mars'art : expositions, concerts, spectacles, conte... parfois en collaboration avec d’autres associations de la vallée (thés dansants, quines…).

    Par ailleurs, Aspect édite plusieurs supports de communication : une brochure présentant les chemins de petite randonnée de la vallée, "elle est disponible à l'Agence postale du Falgoux et à l'Office de tourisme de Salers", un autre sur les croix de la vallée du Mars, "elle peut être distribuée sur demande" et un bulletin bi-annuel intitulé "La Vallée du Mars au fil du temps". Ce bulletin "permet de faire revivre le passé de nos trois villages, Le Falgoux, Le Vaulmier et Saint-Vincent de Salers. Tous les sujets concernant la vie quotidienne autrefois, le patrimoine, les légendes, les coutumes y sont abordés. Il est disponible sur quelques points de vente dans la vallée et sur abonnement."

    Pour la secrétaire de l'association, tous les membres de l'association ont une même volonté : "que la vallée continue à vivre avec ses habitants et tout ce qui fait sa richesse, qu’elle soit aussi un lieu de calme et de découverte pour les visiteurs."

     

     

    Contact

    ASPECT 
    Tél. : 06 28 77 49 66 

    Courriel : aspect.valmars@orange.fr


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  • Le métier d'étameur au coeur d'un roman

    Déjà auteur de trois ouvrages relatant l'histoire de trois lignes de chemin de fer qui quadrillaient le Cantal, Patrick Garinot publie "Marie l'Estamaïre", aux éditions du Mot Passant. Après avoir grandi à Saint-Saturnin, fait ses études à Saint-Flour puis Clermont-Ferrand, il a exercé le métier de professeur de sciences de la vie et de la terre dans le Puy-de-Dôme et se consacre aujourd'hui à la transmission par l'écriture.

    Résumé du roman. Marie, jeune fille d'un hameau de la Haute-Auvergne, employée aux filatures de La Cascade à Bort-les-Orgues savoure les premiers congés payés que le gouvernement de Front populaire vient d'accorder à tous les travailleurs. Dans un hameau de l'Artense, elle retrouve ses soeurs et va aider ses parents miséreux à rentrer les foins. Tous ses frères sont partis sur les routes des Charentes et du sud-ouest pour apprendre le métier d'étameur et gagner leur vie. Grâce à eux, elle va faire la connaissance de l'un de ces migrants décrocheurs d'étoiles et abandonner son travail de cascadière pour suivre cet homme, pour le meilleur et pour le pire. A Toulouse, elle voit son avenir aux couleurs de la ville, elle n'imagine pas ce qui l'attend à Agen, où le couple a décidé de s’installer après la débâcle de juin 1940...

    Dans "Marie l'Estamaïre", on suit le parcours d'une femme au cruel destin, qui après le décès de son époux va prendre la route et continuer le métier d'étameur. L'ouvrage est l'histoire romancée de deux proches de Patrick Garinot : sa mère Marie Vollet et sa tante, qui après son veuvage est repartie sur les routes, sans un sou. L'Artense, le nord Cantal et les départements voisins sont également mis à l'honneur.

    Un hommage aux femmes d'étameur

    "Ce livre est aussi un hommage à toutes ces femmes d'étameur qui à la disparition de l'époux ont pris la relève", confie Robert Vollet, neveu de Marie Vollet et lui-même maitre étameur de Marchastel, désormais à la retraite. "Il faut souligner le rôle des femmes dans les voyages, elles vont parfois à la chine, tiennent les comptes, lavent le linge des ouvriers. Les femmes remplacent l’homme lorsqu’il a disparu, tel fut le cas de Marie Vollet, mais aussi de Mme Gay du Mas, de Madame Tible de Riom, de Marie Manhés de Lugarde qui après avoir perdu ses trois frères à la guerre part en Creuse et fait ses tournée a pied, Marie Lydove qui étame dans une vielle grange en Dordogne et se sacrifie pour les études de sa fille qui sera institutrice, et j’en oublie bien d’autres..."

    AB, propos recueillis par Cathy Duflot-Falgère


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  • "Transmettre cet héritage aux générations futures"
     

    Photo : Fabulous Fab
     
    Chemins de Fer de la Haute Auvergne (CFHA), association gestionnaire du Gentiane Express, participe activement depuis 2003 aux Journées européennes du patrimoine. Le temps d'une journée, quelques bénévoles présentent, de manière plus approfondie qu'à l'accoutumée, leur travail de sauvegarde du patrimoine ferroviaire. Pour Jean-Michel Piernetz, Président de CFHA ,"le patrimoine ferroviaire appartient à la collectivité, à nous tous. L'entretenir, c'est rendre hommage aux vaillants constructeurs de la ligne. C'est le but de tous les bénévoles des Chemins de Fer de Haute Auvergne que de transmettre cet héritage aux générations futures".
     
    Cette année, tous les curieux étaient invités à découvrir un chantier de voie en gare de Riom-ès-Montagnes. Ils ont ainsi pu se familiariser avec le matériel utilisé, en savoir davantage sur les deux autorails utilisés pour effectuer les circulations du Gentiane Express ou bien sur cette grue fixe récemment récupérée par l'association du côté de la Haute-Vienne. Lucien (24 ans), bénévole de l'association, avait quant à lui réalisé un livret explicatif décrivant le matériel ferroviaire au sens large (rails, traverses, ballast, appareils de voie, grue) et le profil des trains (moteur, puissance...). 
     
    En 2015, le Gentiane Express a d'ores-et-déjà transporté 14 319 voyageurs, contre 13 319 l'année passée à la même époque. Si le mois de juillet n'a pas permis d'attirer autant de monde qu'escompté en raison... de la chaleur, le nombre de groupes a lui bien progressé ! Chemins de Fer de la Haute Auvergne compte à ce jour 117 adhérents dont une cinquantaine de membres actifs. L'attribution de la délégation de service vient d'être renouvelée pour une période de 10 ans, ce qui va permettre à l'association d'envisager des projets à long terme.
     
    AB, avec CD
     

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  • Chemins de Fer de la Haute Auvergne
    vous invite aux Journées du Patrimoine

     

    Ce week-end se tiennent les traditionnelles journées européennes du patrimoine et comme tous les ans maintenant l'association des Chemins de Fer de la Haute Auvergne sera mobilisée pour vous présenter son travail de sauvegarde du patrimoine ferroviaire.

    En effet, ce samedi 19 septembre 2015 sera l'occasion de vous présenter les deux autorails utilisés pour effectuer les circulations du Gentiane Express, et vous pourrez découvrir cette mécanique qui entre désormais dans l'histoire du chemin de fer français.

    Vous pourrez aussi venir découvrir l'ancienne grue qui sera bientôt reconstituée et qui a été préservée et sauvée par l'association des Chemins de Fer de la Haute Auvergne.

    Ce samedi sera aussi l'occasion de vous faire découvrir le travail de la voie grâce à un chantier de voie qui se tiendra en gare de Riom-ès-Montagnes à partir de 11 h ! Ne manquez surtout pas ce rendez-vous unique pour assister à un chantier de voie comme on a rarement la possibilité d'en voir !

    Un livret vous sera offert pour vos expliquer et vous synthétiser tout ce travail de préservation du patrimoine qui sera présenté samedi 19 septembre 2015 de 11 h à 17 h en gare de Riom-ès-Montagnes (avec un temps fort à 11 h avec le chantier de voie).

    Ces animations sont bien-sûr entièrement gratuites ! Alors n'hésitez plus et venez à la rencontre des bénévoles de l'association ! N'hésitez pas à venir nombreuses et nombreux, les membres de l'association seront là pour vous faire découvrir leur travail et pour vous faire partager leur passion !


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