• Artistes d'exception
    pour églises d'exception

    Trois églises du Pays Gentiane (Collandres, Menet, Saint-Amandin) servent de cadre aux ultimes spectacles de la Saison culturelle en Pays Gentiane 2011/2012. Trois concerts qui vont mettre en scène neuf musiciens et danseurs de renommée internationale, mais que le grand public va découvrir. Un final en apothéose, une vraie chance pour les amateurs de musique avec un grand "M" !

     

     

    De Bach à Coltrane

    Les très talentueux pianiste Karol Beffa et saxophoniste Raphael Imbert, lequel est passionné par les liens entre jazz et spiritualité, se réunissent ce samedi 26 mai (20 h 30) en l'église Saint-Martin de Collandres, pour un concert atypique qui mêlera jazz et musique baroque (1 h 15).

     

    Récital lyrique

    Karine Deshayes est une mezzo-soprano, soliste à l'Opéra de Paris et au Metropolitan de New York ! Elle a été élue Meilleure artiste lyrique aux Victoires de la Musique Classique en 2011. Elle se produit le samedi 2 juin en l'église Saint-Pierre de Menet, à 20 h 30 (1 h), et interprètera le répertoire du compositeur Gabriel Fauré (1845-1924) en compagnie de Yohan Farjot au piano, Geneviève Laurenceau au violon et Antoine Pierlot au violoncelle. 

     

    Incitations à la danse

    Musique de chambre et danse s'entremêlent pour la dernière date de la Saison culturelle, le dimanche 3 juin à 18 h 30 (1 h 15) en l'église Saint-Etienne de Saint-Amandin. Au chevet de l'église, on se laissera conquérir par la grâce des danseuses Laura Vera et Laurine Ristroph, et transporter par les sonorités des instruments de Geneviève Laurenceau, violonniste; Antoine Pierlot, violoncelliste et Karol Beffa, pianiste.

     

        

    & ANTOINE PIERLOT, violoncelliste
    nommé aux Victoires de la Musique 2009 dans la catégorie révélation soliste instrumental.

     

    Ce sont, à juste titre, des lieux de culte qui ont été choisis pour accueillir les artistes. Ce sera donc l'occasion d'aborder sous un autre angle la musique classique, la danse et le jazz, mais aussi, à l'inverse, le patrimoine religieux.

    Alors, qui tombera le premier sous le charme ? Les spectateurs, séduits par les artistes et le cadre ? Ou bien les têtes d'affiche, envoûtés par le style si particulier des édifices romans du pays riomois ?!...

     

     

    Renseignements / Réservations
    www.pays-gentiane.com
    Office du tourisme, tél : 04 71 78 07 37
    Euroculture en Pays Gentiane, tél : 04 71 40 57 01 / 06 20 92 76 49
    courriel : 
    eurocultureenpaysgentiane@gmail.com

    www.euroculture.wordpress.com


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  • Deux "Petites Cités de Caractère
    en Pays Gentiane ?

    "Les Petites Cités de Caractère". Fondé en Bretagne en 1975, ce label touristique est né de la volonté de regrouper en réseau des communes ayant un patrimoine de type urbain mais n'ayant pas les moyens de le sauvegarder. Depuis, il a conquis plusieurs régions (Pays de la Loire, Franche-Comté) et départements (Deux-Sèvres, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Var), et poursuit son développement, avec des associations en projet dans le Cantal, l'Hérault et la Champagne-Ardenne. Le réseau se construit en effet à une échelle territoriale, avec plusieurs associations, au contraire des Plus Beaux Villages de France, qui est une association à part entière.

    Quatorze villages cantaliens - il faut bien ça ! - sont d'ores-et-déjà intéressés pour rejoindre l'association "Petites Cités de Caractère du Cantal", dont l'assemblée générale constitutive se tiendra ce lundi 21 mai à Murat. Ce sont Marcolès, Chaudes-Aigues, Fontanges, La Roquebrou, Maurs, Montsalvy, Murat, Raulhac, Salers, Saint-Martin-Valmeroux, Saint-Urcize, Thiézac... Menet et Riom-ès-Montagnes. Mais rien n'est encore signé !

     

    Répondre
    à plusieurs critères  


    Les communes en question vont devoir accepter plusieurs critères stricts que sont la présence de services et commerces liés à l'hébergement, la production de produits du terroir et l'organisation d'événements culturels. Les Petites Cités de Caractère se donnent pour missions de sauvegarder, restaurer, entretenir leur patrimoine; de le mettre en valeur, l'animer et le promouvoir auprès des habitants et des visiteurs afin de participer au développement économique des territoires. Le développement du concept au niveau national et l'adoption de la même Charte de qualité au sein des réseaux territoriaux, permettront au label national d'asseoir sa notoriété et sa légitimité. 


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  • France 3 à la rencontre
    de Chemins de Fer de la Haute Auvergne


     

    « Des Racines et des Ailes », le magazine culturel de France 3, dédie une émission au Cantal. La réalisation du film documentaire a été confiée à Léni Mérat. Celle-ci et son équipe de trois personnes sont actuellement en plein tournage dans les départements du Cantal et du Lot tandis que le programme sera certainement diffusé cet automne, en prime-time (20 h 35). A l'image des autres documentaires de la série « Passion Patrimoine », celui-ci visera à « raconter le département et son patrimoine essentiellement à travers des histoires humaines ».

    Plusieurs initiatives locales seront présentées au cours de la soirée, comme l'explique Léni Mérat. « Il ne s’agit pas d’un catalogue du folklore cantalien, mais de la volonté de mettre en avant le patrimoine historique, gastronomique ou encore naturel du département, que nous souhaitons illustrer, avec, par exemple, l’engagement des bénévoles à le conserver. L’émission cherche toujours à conjuguer proximité et ouverture sur le monde. »

    En accord avec cette ligne éditoriale, l'équipe a souhaité mettre en lumière le travail de l'association Chemins de Fer de la Haute Auvergne, qui depuis 1997 est en charge de l'exploitation du Gentiane Express, train touristique de la Haute-Auvergne. Au programme, en plus de cette balade ferroviaire à bord du Gentiane Express : balade architecturale et gastronomique à Salers (le village, ses burons et fromages), balade aérienne avec Christian Moullec et ses oies (Saint-Simon), portrait d'un restaurateur de Saint-Urcize et zoom sur les fleurs de l'Aubrac. 


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  • Un bon son de cloche
    pour la fête qui monte ! 

    Le dimanche 20 mai à Cheylade, il ne s'agira que de la 4e édition de la Foire aux Cloches et aux Sonnailles. Mais celle-ci s'est déjà imposée comme l'une des manifestations incontournables du printemps cantalien. Outre les nombreux cantalous, auvergnats, visiteurs du week-end attendus dans la vallée de la Petite Rhue, on annonce également la venue de jurassiens, belges, suisses... 

    La foire vise non seulement à favoriser le commerce des cloches pour le bétail entre particuliers, éleveurs et collectionneurs, mais aussi à promouvoir les aspects artistiques, culturels et traditionnels liés aux cloches. Nicole Maronne, à la tête de l'association organisatrice, Valrhue, est la première ravie d'un tel engouement, qu'elle explique par "l'attachement des visiteurs aux traditions, et en particulier aux cloches et sonnettes que portent les troupeaux". Mais il y a bien une autre raison, qui a permis de rapidement fidéliser les visiteurs et qui en attirera de nouveaux cette année; c'est la qualité des animations proposées tout au long de la journée, lesquelles ont toutes un lien direct avec le thème de la fête.

     

    Une journée
    vachement bien ficelée !

    Point fort de la Foire, le commerce des cloches (neuves et d'occasion, communes ou rares) s'effectuera sur la place de l'église à partir de 9 h. A deux reprises, un troupeau de salers déambulera sur l'axe principal du bourg, tandis que plusieurs spectacles se succèderont : un conte dédié aux vaches, des temps musicaux où les cloches auront toute leur place, le fameux jeu de la pesée de la cloche, une exposition pédagogique illustrée de remarquables specimens, un défilé de chars fleuris... 


    Si la Foire aux Cloches et aux Sonnailles célèbre le patrimoine campanaire, elle se devait également d'honorer les traditions musicales et gastronomiques du Cantal. Ce sera chose faite avec la présence d'un duo auvergnat mêlant accordéon et cabrette, un marché de pays et un repas "régional" avec charcuteries, viande salers, fromages, Cornets de Murat... Enfin, les chineurs seront rassasiés avec la présence d'un marché artisanal tandis que des balades en poney enchanteront les enfants. A la fin de cette journée riche en rebondissements, se profilera alors la célèbre Fête de l'Estive d'Allanche, autre rendez-vous incontournable du mois de mai...  

    > Consulter le programme
    > Bonus : la Foire en images

     

        


     

    Foire aux Cloches et aux Sonnailles
    Organisée par Valrhue, en association avec la Mairie de Cheylade

    Valrhue
    09 77 63 37 41
    www.valrhue.fr
    valrhue@orange.fr 

    Mairie de Cheylade
    04 71 78 90 67

     

    Gentiane est d'humeur joueuse aujourd'hui. 
    Elle vous demande de traduire ces 5 expressions...

    Solutions : faire un bon repas, réprimander quelqu'un, sautiller sur un pied,
    déménager "en douce"/clandestinement, avoir une bonne opinion


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  • Chasses au trésor
    grandeur nature

    Le géocaching, activité née aux Etats-Unis en 2000, est une randonnée qui se pratique à l'aide d'un GPS portable ou bien d'un smartphone, ainsi qu'avec quelques énigmes à déchiffrer, pour une aventure touristique pas tout à fait comme les autres. L'activité en elle-même consiste à retrouver un « trésor » (une « cache », dans le jargon des « géocacheurs ») à partir de ses coordonnées géographiques (coordonnées GPS) au cours d'une randonnée. Il existe à ce jour (mai 2012) plus de 1 600 000 caches dans le monde, et on en compte 41 086 en France, dont 89 dans le seul département du Cantal. De son côté, le canton de Riom-ès-Montagnes en abrite 8 (chemin des pierres de Menet, Les Routisses à Riom, château d'Apchon, bourg de Cheylade, La Font Sainte et le suc de Rochemonteix à Saint-Hippolyte). Les joueurs recherchent des caches qui ont été préalablement installées par d'autres géocacheurs. Une fois trouvée, le géocacheur échange et/ou ajoute des objets dans le cache (souvenirs, menue monnaie, objets de collection, gadgets...). Concrètement, le géocacheur télécharge sur internet les plans, énigmes et coordonnées de la cache, puis se rend sur place avec un GPS pour la trouver. Une fois de retour à la maison, il informe via internet les autres géocacheurs du fait qu'il a trouvé la cache et peut déposer commentaires et photos.
     

    Appréhender
    le patrimoine
    de manière ludique


    Mais si vous préférez les jeux de pistes plus traditionnels, sans aucune technologie, je vous renvoie plutôt vers le site web Cistes (cistes.net). Le principe est le même : partir à la quête de « trésors », ici appelés « cistes ». Pour y parvenir, vous avez à votre disposition une énigme, ou bien une simple description des lieux, qui doit vous permettre de retrouver l'objet caché. Pas besoin de GPS. Comme pour le géocaching, lorsque vous mettez la main sur le ciste, vous pouvez alors prendre possession de l'un des bibelots et le remplacer par un autre, de votre choix. Des cistes, il en existe plusieurs autour de Riom, mais inutile de m'en demander davantage : c'est secret !

     

    Géocaching, cistes : pour l'un comme pour l'autre, il s'agit d'un formidable moyen de découvrir ou redécouvrir le territoire sous un angle différent, mais aussi de partager sa passion pour un lieu, car l'on peut être à la fois chercheur et cacheur ! Pour ces deux formes de chasse au trésor, tous les patrimoines peuvent être valorisés de manière ludique : sites historiques, sites religieux, villages, petit patrimoine, cascades, etc. Et surtout, ces loisirs s'adressent à tous les publics, et se pratiquent aussi bien seul qu'en famille. 


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